Mes
amis, je sais que vous êtes là.
Amis
d’école dispersés dans tous les coins
de Pologne, collègues de travail et vous, personnes au grand
cœur, c’est à vous que
j’adresse mon appel
désespéré.
Cette
vérité écœurante
qu’il m’est difficile d’accepter et qui
m'empêche de mener une vie normale s’appelle la LYMPHANGIOLEIOMYOMATOSE (LAM).
Il s’agit d’une maladie incurable dont la
présence dans mon organisme est confirmée depuis
2007.
Les
médecins de la Clinique des Maladies pulmonaires
à Zabrze, en Pologne, ont été clairs
dès le début : il est impossible de
guérir cette maladie, on peut uniquement arrêter
son évolution. J’ai été
hospitalisée, mais je sais aujourd’hui que non
seulement le traitement qui m’a été
administré n’a pas donné de
résultats, mais qu'en plus, la maladie progresse rapidement.
Il n’existe pour l’instant aucun
médicament permettant de me soigner...L'épanchement au poumon gauche
que j’ai subi en juin 2007, ainsi qu’une
insuffisance respiratoire aiguë me forçant
à demeurer sous masque à oxygène
à domicile prouvent l'état d'avancement de la
maladie.
La seule possibilité qui
peut me sauver la vie est une greffe du poumon.
La
transplantation pulmonaire n’est pas encore
répandue en Pologne. Quelques opérations par an
c’est – chose évidente !
– une goutte d’eau dans l'océan. J’ai connu deux femmes (mes
compagnes d'infortune à l’hôpital de
Zabrze) qui ont rêvé d’un nouveau poumon
et qui faisaient de beaux projets d'avenir, pour leur vie
après la transplantation. Des mois se sont
écoulés. Aujourd’hui, elles sont
mortes, hélas. La conscience que ma fille de
six ans peut perdre sa mère me mobilise à
chercher de l'argent pour subir cette transplantation à
Vienne. Là, on en réalise une centaine par an, ce
qui signifie en pratique qu'il faut attendre moins longtemps pour
trouver un donneur. Depuis un certain temps déjà,
toute ma famille me transmet toutes ses économies. Cependant, sans votre aide, je
n’arriverai jamais à ramasser la somme
astronomique de 100 000 euros, prix de cette
opération.
Mon
temps passe désormais plus vite. Je vis comme si chaque jour
était le dernier, mais je fais partie de ceux (qui sont peut
être naïfs) qui croient que les gens sont bons par
nature, sensibles, et qu’ils aident volontiers. Je sais par
expérience que l’aide offerte non pas à
sa propre famille – car ceci est évident
– mais aux inconnus apporte une satisfaction
énorme. Et c’est cela que je souhaite à
tous ceux qui voudront bien m’offrir leur aide
financière.
Renata
Jędrak, 33 ans, Lubin, Pologne
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Si
vous connaissez une entreprise ou une institution qui pourrait
m’aider, si vous avez une question à me poser,
écrivez-moi:
renata.jedrak@pomocdlarenaty.pl
La
maladie ne me permet pas de parler trop longtemps, et comme on me
signale le besoin d’un contact direct et rapide, voici le
numéro de téléphone d’une
personne qui m’aide dès le début
à rassembler l’argent et qui répondra
volontiers (en anglais) à toutes vos questions.
+0048 601 217 412 - M.
Pawel
Renata Jedrak
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